Système de soins Ottawa

Définition du concept d’un système de services


Définition du concept d’un système de services

Selon la définition originalement publiée en 1986, un système de services était décrit comme étant une « gamme complète de services en santé mentale et autres services nécessaires organisés au sein d’un réseau coordonné dans le but de répondre aux besoins changeants des enfants et de leurs familles » (Stroul & Friedman, 1986, p.3) [traduction libre]. En 2005, la définition a été mise au point par un consortium de professionnels, de familles et de jeunes :

« Un système de services est un réseau coordonné de soutien et de services communautaires organisés pour répondre aux défis vécus par les enfants et les jeunes ayant de sérieux besoins en matière de santé mentale, et leurs familles. Les familles et les jeunes travaillent en partenariat avec des organisations publiques et privées à la conception de systèmes de soutien et de services en santé mentale qui sont efficaces, qui s’appuient sur les forces des gens, et qui abordent les besoins culturels et linguistiques de chaque personne. Un système de services aide les enfants, les jeunes et les familles à mieux fonctionner à la maison, à l’école, au sein de la communauté et dans la vie. » (http://www.samhsa.gov/).

Système de soins – Structure

Équation d’un système de services

Historique du projet

Historique du projet

Historique du projet
Au cours des quatre dernières années, le Réseau en santé mentale des enfants et des jeunes (RSMEJ) a exploré diverses façons de prendre des décisions informées pour améliorer et transformer le système en santé mentale pour enfants dans la région d’Ottawa. Précipité par le Children’s Mental Health Fund, le RSMEJ a déterminé qu’une affectation annuelle de fonds devait être mise de côté pour la formation afin de renforcer et de diriger le système en santé mentale des enfants et des jeunes.
Par conséquent, le Dr Friedman, un chercheur de la University of South Florida (USF), est venu présenter au RSMEJ un modèle d’intégration du système. À ce moment, le Dr Friedman a aussi suggéré que le RSMEJ utilise l’outil de révision des pratiques d’un système de services (RPSDS-R) comme moyen d’établir les priorités de changement au niveau du système.
En raison du potentiel de l’outil, le RSMEJ et le comité permanent de l’Accès coordonné pour enfants d’Ottawa ont déterminé qu’ils souhaitaient en fait utiliser l’outil pour évaluer les besoins du système. Conséquemment, ils ont approché le Centre d’excellence provincial au CHEO en santé mentale pour enfants et ados afin de déterminer si l’outil était réellement valable et si le Centre l’approuverait. Le Centre d’excellence a conclu que l’outil était valable et prometteur. De plus, puisqu’il n’existait pas d’équivalent canadien à ce moment, ils ont convenu qu’un projet pilote serait opportun.
Par la suite, le RSMEJ a décidé d’inviter Sharon Hodges, Ph.D., de la USF, et John Mayo, directeur général d’un centre en santé mentale pour enfants de la Floride, qui ont de l’expérience avec l’outil et sa mise en oeuvre. Le but de la formation offerte était d’améliorer davantage la compréhension du RSMEJ envers la révision des pratiques d’un système de services. À la suite de la séance de formation, le RSMEJ a voté pour aller de l’avant avec le projet pilote en utilisant la RPSDS par l’entremise de l’Accès coordonné. Tous les membres du RSMEJ ont convenu à l’unanimité de participer au projet en permettant à leurs employés d’être interviewés et en ouvrant leurs portes pour la revue des dossiers. Les organismes suivants ont aussi décidé de former au moins un employé comme interviewer et formateur :

  1. La Société de l’aide à l’enfance d’Ottawa
  2. Les services de références et l’Accès coordonné
  3. Le Crossroads Children Centre
  4. Le Bureau des services à la jeunesse

Le deuxième niveau de participation voulait que chaque organisme prête un membre du personnel au projet pour une durée de deux semaines.
Afin de maintenir la taille du projet gérable, il a été convenu que l’Accès coordonné serait responsable de sa coordination. De plus, le RSMEJ a souligné que la population cible serait définie comme celle qui est composée de personnes ayant des besoins complexes, tel qu’il est décrit dans les critères d’admissibilité de l’Accès coordonné (voir www.coordinatedaccess.ca). Enfin, l’information recueillie durant la RPSDS serait le reflet du système (et non des organismes individuels) et donc un atout pour aider le RSMEJ à planifier ses décisions ultérieures. Une demande a été envoyée au Centre d’excellence provincial au CHEO en santé mentale des enfants et ados afin d’obtenir une bourse de perfectionnement professionnel pour s’assurer que les réviseurs en RPSDS-R d’Ottawa pouvaient avoir un certificat « former le formateur ». La bourse a permis à Ottawa d’être autonome dans l’utilisation de l’outil et d’assurer la durabilité de son utilisation. De plus, Ottawa possède les seuls formateurs canadiens en matière de pratiques d’un système de services. L’investissement financier, de pair avec la vision et le leadership du RSMEJ, a mené à l’achèvement du rapport 2007-2008 de la révision des pratiques d’un système de services.

Un examen des services en santé mentale pour enfants a été mené durant l’année financière 2007-2008, ce qui a donné lieu au Rapport final 2007-2008 des pratiques d’un système de services. Les actions communautaires suivantes en ont découlé :

  • Un plan communautaire pour l’année financière 2008-2009 a été établi, donnant lieu à :
    • Un engagement d’utiliser la RPSDS pour une durée de 3 ans comme outil du système et comme instrument d’assurance et d’amélioration de la qualité à l’échelle de l’organisme.
    • Un engagement à élargir la population cible afin d’augmenter l’étendue et la portée des données, améliorant ainsi la validité des évaluations systémiques ultérieures.
    • La mise sur pied d’une équipe d’agents multiculturels pour développer un plan stratégique au cours des deux prochaines années afin d’améliorer la compétence culturelle de la communauté.
    • Une évaluation organisationnelle, qui a été menée dans le but d’explorer la compétence multiculturelle.
    • L’établissement des buts et d’une formation sur le traitement fondés sur les forces, qui ont été fournis à la communauté d’Ottawa.
    • L’adoption officielle des valeurs et des principes du SDS.
    • La mise sur pied d’un comité des activités et de la logistique pour développer un plan de travail en lien avec la vision, les valeurs et les principes adoptés par le RSMEJ.